Après la manifestation historique du 14 octobre, nous repassons à l’offensive avec, en point d'orgue, une grève nationale interprofessionnelle le 26 novembre. Ce sera l’apogée d’une grande vague de mobilisation qui déferlera dès le 23 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, et se renforcera jour après jour avec trois journées de grève en crescendo.
1. Le 23 novembre : Manifestation nationale Mirabal contre les violences sexistes
Cette année, peut-être même plus encore que les autres, nous devons nous mobiliser et être présents en masse à Bruxelles pour participer à la manifestation. Car de violence, il en est question à tous les étages avec ce que nous concocte le gouvernement Arizona, principalement envers les femmes.
Tous les détails et les informations pratiques sont disponibles ici. Cette journée est couverte par un préavis de grève !
2. Le 24 novembre : Grève dans les transports publics et administrations publiques
Le SETCa défend avec force les services publics qui constituent un des piliers d’une société solidaire et équitable en garantissant à chacun·e, quel que soit son revenu ou son origine, l’accès à des droits fondamentaux comme l’éducation, la santé ou la sécurité.
Le SETCa, en tant que centrale professionnelle du secteur privé, n'a toutefois pas déposé de préavis de grève pour cette date et n’indemnisera donc pas les personnes qui se déclareront en grève ce jour-là.
3. Le 25 novembre : Grève dans l'ensemble des services publics
À l’instar de la veille, cette journée du 25 novembre concerna les services publics. Le SETCa-SEL se joint toutefois à la CGSP pour dénoncer les mesures prises dans l'enseignement. Par conséquent, les affilié·es de l’enseignement seront couverts par un préavis de grève et bénéficieront d’une indemnité de grève s’ils/elles se déclarent en grève.
4. Le 26 novembre : Grève générale interprofessionnelle
Le 14 octobre, plus de 140 000 personnes ont déjà fait entendre leur colère à Bruxelles contre la casse sociale orchestrée par ce gouvernement. Et que répond le gouvernement ? Le silence. Un mépris total pour les travailleurs, les travailleuses et la population. Pire : dans les négociations budgétaires actuelles, les mêmes recettes antisociales refont surface.
Pour cette raison, le pays s'arrêtera le 26 novembre. Toutes les travailleuses et tous les travailleurs, du secteur public et du secteur privé, employé·es ou ouvrier·ères se croiseront les bras pour dire :
- Non au saut d’index !
- Oui à des pensions décentes !
- Oui à la justice fiscale !
Nous vous invitons donc à organiser des piquets de grève devant votre entreprise ou, si cela n'est pas possible, de renforcer un piquet de grève qui sera organisé, comme par exemple :
- Aux Galeries Saint-Lambert ;
- Au Zoning Commercial de Herstal ;
- Au Zoning Commercial de Flémalle.
